Dancer in the dark.

Publié le par Ciémonde

Un film de Lars Von Trier!

Date de sortie cinéma : 18 octobre 2000

Avec Björk, Catherine Deneuve, Peter Stormare, etc...

Durée : 02h19min

 

Selma Jezkova, emigrée tchèque et mère célibataire, travaille dans une usine de l'Amérique profonde. Elle trouve son salut dans sa passion pour la musique, spécialement les chansons et les danses des grandes comédies musicales hollywoodiennes. Selma garde un lourd secret : elle perd la vue et son fils Gene connaîtra le même sort sauf si elle réussit à mettre assez d'argent de côté pour lui payer une opération. Quand un voisin aux abois accuse a tort Selma d'avoir volé ses économies, le drame de sa vie s'intensifie pour se terminer en final tragique.

 

Palme d'or au festival de Cannes 2000 et prix d'interprétation féminine pour Björk... Attrayant n'est-il pas?
C'est à la suite de la sortie de son Mélancholia tant acclamé (et dont la vision m'est encore inconnue) que j'ai décidé de m'attaquer à la filmographie de Lars Von Trier, ce dernier étant l'un des réalisateurs les plus controversé il me tardait de savoir pourquoi.
La réponse n'est pas ardue à déchiffrer, elle nous saute à la gorge dès les premières secondes.
Il faut tout d'abord préciser que c'est une genre de cinéma extrêmement spécial et fort. Von Trier, en choisissant son style, a opté pour une mise en scène des plus...absente. Au tout début, la surprise perce les nuages, mais très vite, on s'aperçoit que le tout offre un univers bien plus cru et bien plus réaliste.
Mais la force de Dancer in the Dark ne relève pas uniquement de sa mise en scène, surtout pas de ses interprètes (que je trouve particulièrement moyens, et à mon humble avis le prix visant cette chère Björk fût très exagéré), ni de sa musique. Elle relève de son cœur, de la bonté et de l'amour dont le film est empreint. C'est là, que l'énergie et la puissance du film résident. Ici, que tout est concentré et que se trouve le véritable rythme.
Puissant mélodrame, cette histoire pulse et vibre jusqu'à ce que le spectateur cède et soit empli de pitié pour la dure vie que cette femme a vécue.

Ici, la part que prend la comédie musicale un tantinet niaise est de trop. Il est extrêmement dommage de rabaisser cette histoire dure et poignante par des chansons d'un ridicule navrant et de chorégraphies d'une simplicité alarmante.
Voici en quoi consiste la plus grande faiblesse du film, sa nécessité de vouloir trop en faire. Si parfait avait été le dosage, le film en aurait passionné et envouté plus d'un. Car les larmes arrachées au spectateur à la toute fin sont précieuses et ne doivent nullement être gâchées. La dureté des images et des scène est loin d'être abusive car elle constitue un équilibre avec le trop plein d'amour présent.
La tristesse n'a pas d'autre but que ce lui d'être dévoilée.
Cela dit, j'attends avec une fervente avidité de découvrir ses œuvres passées ou futures...

 

Ma note : 3/5

Publié dans Critiques

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